Les politiques familiales en Europe : la preuve que le privé est politique – interview de Laurène THIL, docteur 2021

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Bonjour, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

En 2011, après mon baccalauréat ES européen en poche, je ne savais pas exactement quoi faire et j’avais besoin de plus de temps pour me décider dans mon orientation. Je me suis donc inscrite en prépa B/L à Fustel-de-Coulanges à Strasbourg. Après un mois de cours, j’ai vite réalisé que la prépa n’était pas pour moi et que les matières qui me plaisaient le plus étaient l’économie et les langues. J’ai donc intégré avec quelques semaines de retard la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG). Le rythme était différent et la diversité des matières et l’ambiance fac me convenait beaucoup plus.
J’ai fait mes deux premières années de licence à Strasbourg et en 2013, pour la troisième année, je suis partie à Vienne avec le programme Erasmus. Cette année a été déterminante dans mon parcours puisque j’ai pu choisir différentes options qui n’existaient pas à Strasbourg, notamment un cours sur les études de genre et un cours sur les politiques sociales en Europe. J’ai adoré mon année en Autriche, j’ai pu perfectionner mon anglais et découvrir des personnes très inspirantes. A la fin de ma licence j’avais envie de continuer l’étude des politiques européennes, j’ai donc choisi le master analyse et politique économique (APE) de la fac de Strasbourg, avec la spécialité « Macroéconomie et Politiques Européennes ».
Ce n’est que lors de la deuxième année de master (en 2015) que j’ai finalement choisi de faire un doctorat.

interviewED Thil BETA