Le prochain séminaire doctoral aura lieu le 1er février à 14h au PEGE en salle Ehud. Il sera présente par Emilien VERON, doctorant au BETA.
Le titre du papier : « Analysis of the presence of an organic farmland premium price »
Discutant sénior : Marie Boltz (BETA)
Discutant junior: Laura Peralta (BETA)
Le « Green Deal » européen fixe un objectif de 25% de surface en Agriculture Biologique d’ici 2030, contre actuellement 8.5%. Cependant, la transition vers l’agriculture biologique n’est pas encouragée car elle ne génère pas de revenus supplémentaires pour les agriculteurs. Ce manque d’incitation monétaire freine la dynamique de conversion des agriculteurs en France.
Afin de remédier à ce problème, nous cherchons à identifier d’autre source de revenu permise par la pratique AB. Nous faisons ici l’hypothèse de l’existence d’une « Surprime » des terres agricoles biologiques (les terres AB seraient vendues plus cherès que les terres conventionnelles), permettant à l’agriculteur de réaliser une plus-value. L’existence de cette surprime se justifiant comme la rémunération des services écologiques relativement plus nombreux que sur les terres conventionnelles (diminution de l’érosion, amélioration de la capacité de stockage d’eau de la terre, etc…).
Dans cette étude, nous comparons les prix de ventes 460000 terres vendues entre 2017 et 2020 (dont 41000 biologiques).
Les résultats, basés sur une régression MCO avec contrôle des déterminants de la rente ricardienne et de la rente résidentielle, montrent que les terres biologiques sont vendues au même prix que les terres conventionnelles (voir 15% moins chère en 2018). Cela peut s’expliquer par une inadéquation spatiale entre l’offre et la demande de terres AB.
Les résultats, basés sur une régression MCO avec contrôle des déterminants de la rente ricardienne et de la rente résidentielle, montrent que les terres biologiques sont vendues au même prix que les terres conventionnelles (voir 15% moins chère en 2018). Cela peut s’expliquer par une inadéquation spatiale entre l’offre et la demande de terres AB.